PROJET EOLIEN SUR VILLE LE MARCLET
ENQUETE PUBLIQUE :
Demande d’autorisation d’exploiter un parc éolien sur le territoire de la commune de Ville le Marclet dans le prolongement des aérogénérateurs qui dominent Saint Ouen et tous les villages environnants, présentée par la SEPE La Campagne (Ostwind)
Il sera procédé pendant une période de 30 jours consécutifs à une enquête publique portant sur la demande d’autorisation d’exploiter un nouveau parc éolien sur le territoire de la commune de Ville le Marclet.
Il s’ajoutera aux 22 éoliennes déjà construites sur les communes environnantes de Bettencourt Saint Ouen, Saint Ouen, St léger et Domart en Ponthieu.
Cette enquête publique aura lieu à la mairie de Ville le Marclet du 25 mars au 27 avril 2021 inclus (jours et heures : voir plus bas). Un exemplaire du dossier d’enquête, comprenant l’étude d’impact dont le projet a fait l’objet et l’avis de l’autorité environnementale peut être consulté sur le site internet de la préfecture d’Amiens :
http://www.somme.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Eolien/Enquetes-publiques-et-decisions
En cas d’absence ou d’insuffisance d’observations défavorables, les habitants seront réputés favorables au projet. Après les formalités administratives, l’autorisation d’exploiter sera alors donnée au promoteur. Le nouveau parc éolien pourrait être construit à partir de la fin de l’année 2022.
Durant les 6 premiers mois de 2016, les 7000 éoliennes en fonctionnement ont produit moins de 4 % de l’électricité. La puissance réelle depuis 18 mois a oscillé entre 0 et 7500 MW, ce qui prouve l’extraordinaire intermittence de la production électrique éolienne française et met en lumière les mensonges de l’ADEME et des syndicats des énergies renouvelables.
Les performances de l’éolien français sont minuscules au regard des sommes gigantesques englouties depuis 15 ans par les citoyens. C’est une ponction financière organisée par l’Etat pour transférer de l’argent public vers des intérêts privés.
Au final, au- delà du scandale économique et démocratique, le citoyen soucieux de s’informer découvre effaré qu’au gré de marchandages entre des communes, des propriétaires et des promoteurs, la France est en passe de subir un véritable massacre de ses paysages sans le plus petit avantage pour l’intérêt général.
L’éolien à Ville le Marclet ? Pour quoi faire ?
Diminuer les rejets de gaz à effet de serre ?
NON 95% de notre électricité n’émet pas de Gaz à effet de serre (record des pays industrialisés) et on ne peut pas faire mieux. L’intermittence des renouvelables les augmente à cause du soutien obligatoire de centrales thermiques. Pourquoi ne dit-on pas que les éoliennes produisent indirectement du gaz à effet de serre et que l’électricité d’origine éolienne est de mauvaise qualité ?
Accroître la sécurité d’approvisionnement ?
NON Disponibilité fantaisiste : production nulle (pas d’électricité) 80 % du temps ( jours avec vent insuffisant)
Réduire le coût de l’électricité ?
NON Courant acheté prioritairement (que l’on en ait besoin ou pas) payé aux promoteurs 2 à 4 fois plus cher que le « mix » EDF. Compensé par une ponction sur votre facture EDF : Voir la CSPE, de 7 milliards cette année, mais qui atteindra 20 milliards par an d’ici 10 ans. Le prix de notre électricité « explose », au détriment du pouvoir d’achat des Français et de leur industrie.
Seuls quelques affairistes près du pouvoir (le lobby éolien) profitent de ce système immoral
Produire une électricité de proximité ?
NON Nécessité de raccordement au réseau, avec 4000 km de lignes haute tension et des milliers de pylônes et de transformateurs électriques supplémentaires
Bon pour notre balance des paiements ?
NON Et même catastrophique : Tout le matériel (ou presque) est importé, principalement, d’Allemagne, du Danemark et maintenant de Chine. Pourquoi, alors que la France exportait encore il y a peu 15% de sa production, l’implantation de ces engins conduit-elle à importer de l’électricité ? Pourquoi importer ces machines pour produire une électricité supplémentaire qui coûte deux fois plus cher ?
Bon pour l’emploi ?
NON Peu d’emploi, sauf pour les chantiers de montage, avec de la main d’œuvre généralement importée car moins chère. Même les centres de contrôle de « nos » éoliennes sont pour la plupart situés en Allemagne, voire au Canada.
Équilibrer le réseau ?
NON Les renouvelables déséquilibrent le réseau par les brusques variations de production des éoliennes, avec des risques grandissants de « black-out ».
Bon pour l’environnement ?
NON Bientôt 25000 socles pesant chacun 1500 tonnes de béton armé indestructible, enterrés à perpétuité dans nos champs. Et les forêts, les zones protégées ? Les espèces « protégées », voire en voie de disparition, auxiliaires précieux de l’agriculture, hachés par des pales tournant à 300 km/h. Les parcs naturels infestés, les lieux de mémoire violés… Une atteinte à la biodiversité catastrophique.
Bon pour le patrimoine ?
NON Paysages dégradés, patrimoine massacré partout en France. Impact catastrophique sur nos monuments historiques, et moins-value de 20 à 40% pour les maisons particulières dans un rayon de plusieurs km.
Bon pour la santé ?
NON Voir les conclusions alarmantes de l’Académie de médecine, dans son rapport du 3 mai 2017, consultable sur http://www.academie-medecine.fr/, recommandant – entre autres – de ne pas installer d’éolienne à moins de 1500 m des habitations, et de diminuer sensiblement le bruit.
Bon pour le tourisme ?
NON Les touristes désertent les zones « décorées » d’éoliennes. Sur terre, comme en littoral. Il faut se battre pour éviter l’invasion d’éoliennes près des lieux historiques (Mont St-Michel, plages du débarquement, etc.). Seule la menace par l’UNESCO de retirer son « classement au patrimoine mondial » fait céder le lobby éolien.
Bon pour les intérêts de Ville le Marclet ?
NON La nouvelle répartition des taxes remplaçant la taxe professionnelle attribue l’essentiel à la communauté de communes et au département, alors que c’est le bourg concerné qui subit les nuisances et les moins-values immobilières. Par exemple, les 7 000 €/MW de la nouvelle taxe IFER se répartissent maintenant en: 50% pour la CdC, ou l’EPCI, 20% pour la ou les commune(s) d’implantation des éoliennes, 30% ou 80% pour le département, selon qu’il existe ou non une EPCI.C’est donc la commune qui subit tous les inconvénients, et reçoit le moins.
MAIS ALORS POURQUOI DONC ?
• Parce que cet « écolo business » éolien est particulièrement rémunérateur, grâce aux lourdes subventions publiques financées par les consommateurs d’électricité.
• Parce que certaines ONG et les partis « verts », au service du lobby des renouvelables qui contrôlent pratiquement les médias font croire depuis plus de 15 ans que, seuls le vent (et le soleil) produiraient une électricité « propre ».
• Parce que, de ce fait, des politiques plus préoccupés par des considérations locales que par l’intérêt général rabâchent, le message : « les renouvelables sont complémentaires du nucléaire, et vont bientôt le remplacer » et que « nous sommes en retard sur l’Allemagne ».
• Parce que des affairistes sous l’appellation de promoteurs éoliens qui produisent de l’électricité soit -disant verte alors qu’elle est intermittente et polluante, exercent une pression sur les municipalités et les propriétaires de terrain, dissimulant les vastes problèmes à venir. Pourtant ils ne sont que les agents d’intérêts financiers privés, voire parfois occultes.
• Parce ces promoteurs cachent le coût du démantèlement futur de ces machines
Provisionné (officiellement) 50.000 € par éolienne, il revient en fait à plus de 400.000 € et en cas de défaillance (très probable) de l’exploitant, ce sera à l’agriculteur propriétaire du terrain de payer la différence, soit largement plus que ce qu’il aura engrangé pendant les 20 ans de son bail. À défaut, ce sera la commune ou la communauté de commune qui paieront (donc, encore le contribuable). Mais le socle, lui, restera à perpétuité, … prêt pour la remplaçante ?