COLLECTIF CONTRE TOUT PROJET EOLIEN SUR LE TERRITOIRE DE FIENVILLERS, BERNAVILLE, GORGES

HABITANTS DE FIENVILLERS, BERNAVILLE, GORGES 

ALERTE : BEC Energie Consult Gmbh (Berlin, Dr A. Brockmöller) A OBTENU QUE LA REUNION PUBLIQUE DU 17 MARS 2022 SOIT ANNULEE AFIN DE POUVOIR DEPOSER UNE NOUVELLE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UN PARC EOLIEN SUR LE TERRITOIRE DE VOS COMMUNES.

• CETTE NOUVELLE DEMANDE EST ELLE LEGITIME ?
  • NON, PARCE QUE LA COUR D’APPEL DE DOUAI, LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF D’AMIENS PUIS LE CONSEIL D’ETAT (le 21 avril 2021) avaient déclaré fondés les arguments du collectif contre tout projet éolien sur le territoire des communes de Fienvillers, Bernaville et Gorges (association ADEBV) : le permis d’exploiter délivré le 23 mars 2016 a été annulé et le promoteur BEC Energie Consult condamné.

  • NON, PARCE QU’ELLE NE RESPECTE : NI l’avis de la Commission départementale de la Consommation des espaces agricoles, NI l’avis défavorable des communes concernées émis lors des délibérations des conseils municipaux en date du 26 mars 2021. A telle enseigne que la réunion publique du 17 mars 2022 à la demande des communes, prévue afin d’informer les habitants de la reprise du projet, a dû être annulé à la demande de BEC Energie Consult . NI l’avis défavorable du Conseil régional Hauts de France.

• LES DECISIONS DES TRIBUNAUX ET DES COMMUNES SONT ELLES BIEN FONDEES ? CE PROJET DE PARC EOLIEN NE SERT IL PAS LE BIEN COMMUN, PUISQU’IL EST SOUTENU PAR LA CCTNP ?

Réduire le coût de l’électricité ?  NON :  Courant payé aux promoteurs 2 à 4 fois plus cher  que le « mix » EDF. Compensé par une ponction sur votre facture EDF : voir la CSPE, de 7 milliards cette année, mais qui atteindra 20 milliards par an d’ici 10 ans. Le prix de l’électricité « explose » au détriment du pouvoir d’achat des Français et de leur industrie. Seuls quelques affairistes près du pouvoir profitent de ce système.

Bon pour la santé ? NON : Voir les conclusions alarmantes de l’Académie de médecine dans son rapport du 3 mai 2017 (http://www.académie-medecine.fr/), recommandant entre autres de ne pas installer d’éoliennes à moins de 1500 m des habitations et de diminuer sensiblement le bruit.

Produire de l’électricité « propre » (sans rejet de gaz à effet de serre) ? NON :  le fonctionnement de ces éoliennes nécessite la mise en service de centrales thermiques au charbon polluantes car production nulle 80 % du temps (vent insuffisant).

Produire une électricité de proximité ?  NON : nécessité de raccordement au réseau, avec 4000 km de lignes haute tension et des milliers de pylônes et de transformateurs électriques supplémentaires.

Bon pour l’emploi ?  NON :  et même catastrophique : tout le matériel est importé, d’Allemagne, du Danemark, de Chine. Centres de contrôle situés en Allemagne. Sur les chantiers, la main d’ouvre est importée (moins chère). Alors que la France exportait il y a peu 15 % de sa production, l’implantation de ces engins conduit aujourd’hui à importer de l’électricité (en général produite à partir de centrales thermiques à charbon).

Bon pour l’environnement et la préservation des ressources naturelles ?  NON :  imperméabilisation des terres agricoles et risque de modifier l’écoulement des eaux souterraines avec des conséquences sur la nappe phréatique : 450 m3 de béton par éolienne, ce qui représente 1500 tonnes par éolienne. Profondeur des fondations (épaisseur massif béton pour atteindre la craie) : jusqu’à 10 m car  sol de faible portance (donc atteinte à la nappe phréatique). Une atteinte à la biodiversité catastrophique, le cimetière anglais de Fienvillers violé, les espèces protégées de notre plateau (busard Saint Martin, ….) hachées par des pales tournant à 300 km / h/

Lutter contre l’artificialisation des terres et la préservation des terres agricoles ?  NON : 3260 m de chemins ruraux (largeur actuelle 2 m50) transformés en pistes de 6 m de largeur (1200 m de pistes coupant en deux les parcelles agricoles ; au total  4400 m de véritables routes empiétant sur les cultures, en surélévation par rapport à celles- ci (remblai de 60 cm d’épaisseur), nécessitant l’arrachage des haies longeant les chemins aux lieux dits « Les Cents Journaux ». Implantation prévue en zone classée haut potentiel agricole. Total surface agricole rendue d’exploitation compliquée ou impossible : 36 ha (voir photos ci-dessous).

Bon pour le patrimoine et la préservation des paysages ?  NON : Moins -value de 20 à 40 % pour les maisons particulières dans un rayon de plusieurs km (aérogénérateurs prévus 125 m de hauteur). Depuis 2016, les éoliennes ont continué à s’implanter massivement autour de Bernaville et de Fienvillers, menaçant nos villages d’encerclement (14 éoliennes aujourd’hui à Prouville-Agenville). Les conditions ont changé et il semble que la CCTNP n’en tienne pas compte.

• MAIS ALORS POURQUOI DONC ?
  • Parce que « l’écolo business » est financé par de lourdes subventions publiques Ces subventions consistent elles-mêmes en un crédit accordé par les institutions financières internationales qui se traduira par un alourdissement de la dette que devra payer le contribuable
  • Parce que les politiques (CCTNP) sont devenus des affairistes, des agents d’intérêts financiers privés, parfois occultes, moins préoccupés par le bien commun de leurs administrés que par les retombées de la taxe IFER qui se répartit entre la CCTNP et le département. Les communes recevront le moins alors que ce sont elles qui subiront les nuisances et les moins values immobilières.
  • Parce que les promoteurs qui produisent de l’électricité soit disant verte alors qu’elle est intermittente et polluante dissimulent le coût du démantèlement futur : 400 000 € par éolienne (et non 50 000 €) qui seront à la charge du propriétaire du terrain lorsque les éoliennes seront arrivées en fin de vie (durée de vie 20 ans maximum). Ce sera à l’agriculteur propriétaire du terrain de payer la différence, soit largement plus que ce qu’il aura engrangé pendant les 20 ans de son bail. A défaut ce sera la commune ou la communauté de communes qui paieront, donc encore le contribuable.

• OUI, MAIS QUAND EST IL CONCRETEMENT DE L’IMPACT SUR NOTRE ENVIRONNEMENT IMMEDIAT ? EST-IL FORT  ?  

Etude d’impact BEC Energie Consult Page 106 : «vaste plateau  dénudé » (il s’agit du territoire des communes de Fienvillers, Bernaville et Gorges)

Ci-dessous exemple de réalisation d’un concurrent de BEC Energie Consult : démantèlement des chemins ruraux et réduction du patrimoine rural sur le territoire de Bettencourt Saint Ouen (destruction de la Chaussée Brunehaut) :